Ce site s’appelle Formule moy1 pour une raison : il célèbre les cancres de la Formule 1. Mais aujourd’hui, je ne peux que saluer la performance XXL de Pierre Gasly après ce Grand Prix d’Italie 2020. J’aimerais donc faire une petite entorse à notre ligne éditoriale. Oubliez les “moments moy1” cinq petites minutes. Aujourd’hui, fêtons plutôt les nombreux coups de génie de Pierre Gasly.
J’ai remarqué qu’on adore crier sur tous les toits que la Formule 1 est la catégorie reine du sport automobile. Laissez-moi rire ! Il y a presque 14 ans de cela, la F1 a ruiné sa réputation et son héritage en organisant sa “course de la honte”. Un Grand Prix qui n’aura jamais ô grand jamais dû voir la lumière du jour.
Vous vous souvenez de Jarno Trulli ? Le pilote italien a eu une carrière longue comme le bras : 14 ans de F1, entre 1997 et 2011. Mais saviez-vous que derrière son air sympathique se cache un homme maudit, ayant hérité d’un don tout à fait particulier et deCesaresque au possible ?
Intéressons-nous de plus près aux équipes de type nulles ayant composé les pelotons de F1 au cœur des années 2000 et 2010. Les plus nostalgiques d’entre nous ont encore en mémoire les tribulations de Jean Alesi, condamné à piloter des Prost-Peugeot…
L’Argentine n’a pas vraiment eu des foudres de guerre depuis Juan Manuel Fangio… Car avant Gaston Mazzacane, il y a eu Esteban Tuero. L’Argentin pilotait lui aussi pour Minardi et a également connu un arrêt terriblement raté.
Ahhhhh, ¡Gastón Mazzacane! Mon Argentin préféré (loin devant Norberto Fontana) a connu son quart d’heure de gloire lors du GP des Etats-Unis 2000. Souvenez-vous, nous en parlions déjà il y a un an de ça…
Joyeux 13e jour de décembre ! Fêtons la superstition, parlons d’une équipe italienne du fond de grille, aka la Scuderia Minardi. Quand on n’a connu que la misère en F1, on pourrait penser que les Dieux du sport se montrassent cléments lors d’une course. Il n’en est rien.
“Pour quelqu’un qui a toujours été devant, être derrière était merdique. Les départs étaient terriblement dangereux, vous vous retrouviez à côté de types comme de Cesaris… de types qui ne savaient pas tenir un foutu volant”
Même si elle a produit Juan Manuel Fangio, l’Argentine n’a pas une histoire d’amour exceptionnelle avec la Formule 1. Et le pauvre Fangio a dû se retourner dans sa tombe à la vue du pilotage de Norberto Fontana, Esteban Tuero et surtout Gastón Mazzacane.