Nous arrivons déjà au premier dimanche de décembre. Et ce jour est particulièrement spécial car, en plus de célébrer la paresse, il fête ce mois-ci les “exploits” de notre très cher ami Nigel Mansell.
STANDS ET REVERSE NE FONT PAS BON MENAGE
Les formulemoyeurs connaissent déjà l’histoire. Lors du Grand Prix du Portugal 1989, Nigel Mansell se bat pour la victoire. L’Anglais hérite de la tête de la course après l’arrêt au stand de son équipier, Gerhard Berger. Quelques minutes plus tard, c’est au tour du moustachu de s’arrêter. Et à l’époque, il n’y avait aucune limite de vitesse dans la voie des stands ! Les bolides avaient donc tout le loisir de rouler pied au plancher, à quelques centimètres des mécaniciens.
Mansell déboule donc avec toute la hargne qui le caractérise. Mais il arrive trop vite et manque son garage ! Le pilote bloque ses roues et finit par s’arrêter quelques mètres plus tard. Moment de panique dans le stand Ferrari, on se presse pour aller chercher la voiture frappée du numéro 27 sauf que…
Nigel Mansell n’a pas que ça à faire, il a une course à gagner. Le Britannique enclenche la marche arrière et recule jusqu’à son stand ! L’arrêt est effectué et Mansell est déjà reparti sitôt les pneus changés. Dans l’affaire, le pilote a oublié un point important du règlement. Oh, trois fois rien à part qu’il est interdit d’utiliser la marche arrière dans les stands ! Question de sécurité.
Cet arrêt catastrophe vire au cauchemar quand le drapeau noir est présenté à Mansell quelques tours plus tard, synonyme d’exclusion.
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Mais ce n’est pas un bout de tissus qui ira arrêter “Il Leone”…
A demain !
