Les fins gourmets s’accordent à dire que le bœuf de Kobe est la meilleure viande qui puisse exister. En revanche, le pilote de Kobe ne connaît pas le même amour. Aussi appelé par son nom latin “takus inoetus”, ce spécimen unique au monde se caractérise par un casque bleu et blanc, une mallette de yens pleine à craquer et une main gauche à la place de la droite (et vice-versa).
On ne parle pas assez des bacs à graviers. Par exemple, je suis certain que personne ne sait qu’ils ont des sentiments. Ils ont même des figures qu’ils vénèrent ! Je vous jure. Leur dernier Saint Patron en date est Pastor Maldonado bien sûr. Mais sachez que son grand-père spirituel était déjà vénéré dans les années 70…
On ne parle pas assez des bacs à graviers. Par exemple, je suis certain que personne ne sait qu’ils ont des sentiments. Ils ont même des figures qu’ils vénèrent ! Je vous jure. Leur dernier Saint Patron en date est Pastor Maldonado bien sûr. Mais sachez que son grand-père spirituel était déjà vénéré dans les années 70…
Le drapeau noir. Ce terrible étendard est rarement présenté aux pilotes de Formule 1 étant donné la gravité de sa signification. En sport automobile, un drapeau noir signifie une exclusion pure et dure de la course. L’humiliation est suprême : l’équivalent d’aller au coin pour les pilotes.
En 70 ans d’existence, la Formule 1 en a vu passer des phénomènes. Plus de mille pilotes ont tenté leur chance en catégorie reine mais moins de 800 ont pu participer à un Grand Prix. Aujourd’hui, parlons de quelqu’un qui a été recalé justement.
“Pour quelqu’un qui a toujours été devant, être derrière était merdique. Les départs étaient terriblement dangereux, vous vous retrouviez à côté de types comme de Cesaris… de types qui ne savaient pas tenir un foutu volant”
Même si elle a produit Juan Manuel Fangio, l’Argentine n’a pas une histoire d’amour exceptionnelle avec la Formule 1. Et le pauvre Fangio a dû se retourner dans sa tombe à la vue du pilotage de Norberto Fontana, Esteban Tuero et surtout Gastón Mazzacane.
Pour nos amis d’outre-Rhin, Hans Heyer est un virtuose du pilotage. Connu pour être toujours coiffé d’un chapeau tyrolien, il a disputé 1000 courses dans sa très longue carrière. Et dans ces mille, il y en a une qui vaut le détour, croyez-moi.