Ferrari et les changements de pneus, c’est une grande histoire d’amore. Par deux fois, les rouges ont eu toutes les peines du monde à se dégoter quatre pneus intermédiaires pour un arrêt au stand : la première fois au Nurburgring en 1999 et la deuxième fois à Sepang en 2001.
Le Grand Prix de Malaisie 2001 avait tout pour être une dinguerie absolue. Juan Pablo Montoya qui court sur la grille pour chercher le mulet, Juan Carlos Fisichella qui manque son emplacement sur la grille (!), j’en passe et des meilleures. Et par dessus le marché, une pluie de tous les diables s’abat sur le circuit, éliminant les deux Ferrari ! C’est la Jordan de Jarno Trulli qui se retrouve en tête à la surprise générale.
DUR DUR D’ÊTRE UN NUMÉRO 1 BIS
Malheureusement pour le suspense, les Ferrari restent en vie. Une deuxième course éclate alors, celle qui récompensera celui qui arrivera en un morceau au stand. Essayez de conduire un monstre de 900 chevaux sur une piste détrempée (et avec les mauvais pneus accessoirement), c’est plutôt compliqué.
Dans le dernier virage, Trulli, Coulthard, Barrcihello… Tous se vautrent et partent dans les graviers. Chez Ferrari, on prépare les intermédiaires ASAP. Et malgré sa petite pirouette, Rubens parvient à rester devant son illustre équipier au moment de s’engouffrer dans la pitlane. Mais attendez une minute, Nurburgring 1999 est-ce bien toi ?
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Pour un pneu intermédiaires manquant, Barrichello reste coincé plus d’une minute au stand ! 60 secondes, même si cela n’est rien en soi, c’est fatal en Formule 1. La voiture est bâtie pour rouler vite. Et à l’arrêt, le système de refroidissement est caduque. Par le passé, plusieurs pilotes ont ainsi flingué leur moteur en restant immobilisés trop longtemps.
Miraculeusement, ni Rubens ni Michael ne connaîtront de panne sur leur V10 Ferrari et termineront aux deux premières places. Le savoir-faire italien si j’ose dire.
A demain !
LE CALENDRIER DE L’AVENT FORMULE MOY1
- 1er décembre – Daniel Ricciardo (2016)
- 2 décembre – Kazuki Nakajima (2007)
- 3 décembre – Nigel Mansell (1989)
- 4 décembre – Jenson Button (2011)
- 5 décembre – Michael Schumacher (2000)
- 6 décembre – Jos Verstappen (1994)
- 7 décembre – Johnny Herbert (1995)
- 8 décembre – Mark Webber (2013)
- 9 décembre – Juan Pablo Montoya (2002)
- 10 décembre – Felipe Massa (2008)
- 11 décembre – Nico Rosberg, Robert Kubica, Adrian Sutil (2010)
- 12 décembre – Jérôme d’Ambrosio (2011)
- 13 décembre – Gianmaria Bruni (2004)
- 14 décembre – Christijan Albers (2007)
- 15 décembre – Eddie Irvine (1999)
- 16 décembre – Romain Grosjean (2015)
- 17 décembre – Nigel Mansell (1990)
- 18 décembre – Mark Webber (2013)
- 19 décembre – Gaston Mazzacane (2000)
- 20 décembre – Eddie Irvine (1995)
- 21 décembre – Esteban Tuero (1998)