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25/12 : Y’EN A UN PEU PLUS, JE LAISSE ?

Joyeux Noël à toutes et à tous mes chers lecteurs ! Le calendrier a pris fin mais je me devais de vous offrir un petit cadeau de Noël avant de pouvoir hiberner en toute tranquillité. Voici la case cachée, celle du 25 décembre.

1992. Williams terrasse la Formule 1 avec son petit bijou nommé FW14B, équipé d’un système de suspension contrôlé par ordinateur. Ces “suspensions actives” calculent toutes les bosses et autres aspérités d’un circuit et s’assouplissent ou se durcissent en temps réel selon le besoin.

SUSPENSION ACTIVEMENT STUPIDE

Avec cette arme, personne ne pouvait rivaliser. C’est donc en toute logique que tout le monde se mit à copier les suspensions de Williams pour 1993. Mais le système n’était pas parfaitement au point. Alors imaginez les contrefaçons des adversaires…

La Scuderia Ferrari avait monté des suspensions actives sur sa monoplace de 1993. Quand ce n’était pas le moteur qui lâchait, les suspensions se chargeaient d’arrêter les courses de Jean Alesi et Gerhard Berger. Et quoi de mieux que le circuit d’Estoril, adoré par Mansell ici et , pour assister à un plantage du système ?

Grand Prix du Portugal 1993. Tandis que Michael Schumacher et Alain Prost se disputent la victoire, Gerhard Berger erre en cinquième position. Au moment de s’arrêter au stand… rien ne se passe, bizarrement, et la Ferrari s’en va rejoindre la piste. Les caméras nous filment la ligne droite des stands en grand angle puis, pouf, on aperçoit une Ferrari traverser la piste en largeur avant d’aller tâter du rail !

 

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Murray Walker, ce diable de commentateur, pense d’abord à Alesi, logique que le pilote se retrouve dans une telle situation. Mais non c’est Berger ! Les nouveaux pneus montés sur sa voiture étaient-ils trop froid ? Pas du tout. C’est la suspension active qui a merdé.

En roulant sur la voie bosselée de sortie des stands, le système pensait être sur une toute autre partie du circuit et a fait virer d’un coup la Ferrari sur la gauche ! Dans l’affaire, Berger a failli percuter Derek Warwick et JJ Lehto, qui n’avaient rien demandé. Comme l’antipatinage, les suspensions actives se sont retrouvées à la poubelle à partir de 1994.

Joyeux Noël !

LE CALENDRIER DE L’AVENT FORMULE MOY1

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